Dans les années 70, on ne remarquait aucun signe religieux dans l'espace public.
A cvette époque, personne ne revendiquait des menus différents, halal ou casher dans les cantines scolaires. Mais vers le milieux des années 80, on a vu apparaître des kippas le samedi. Probablement que nos concitoyens israélites se sentaient alors tout à fait en sécurité.
Plus tard, les voiles de plus en plus visibles sont apparus, puis les burqas et autres voiles intégraux, qui n'étaient jusqu'alors que l'excentricité d' épouses de prince saoudien, Avenue Montaigne.
Dans un monde idéal, une kippa ou un voile discret ne devraient relever que d'un choix individuel, sans conséquences publiques.
Mais nous vivons manifestement des temps troublés, et l'affirmation religieuse est rapidement interprétée comme un signe de supériorité, voire d'arrogance ou de prosélytisme; Et la volonté de se distinguer, comme le désir de se séparer. La réprobation, puis la haine ne sont alors plus très loin.
Nos compatriotes israélites ou musulmans, pour favoriser le "vivre ensemble" dont on nous rebat les oreilles, pourraient peut être envisager de revenir à des pratiques pas si anciennes et de gommer cet affichage de leurs différences.
Le port de la burqa, en revanche, ne peut être interprété que comme une adhésion à l'Islam le plus radical, qui ne veut pas de bien à nos sociétés. C'est une provocation à la haine. La loi d'interdiction dans l'espace public doit donc être appliquée sans faiblesse et sans faux semblant, simplement au nom de la protection de l'ordre public.
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