Certains imams entament une dénonciation ferme des islamistes devant les fidèles.
L'avocat franco-algérien Chems-Eddine Hafiz dirige la Grande Mosquée de Paris depuis le début de l’année et Il a demandé aux imams des mosquées rattachées à la sienne de condamner, comme lui, dans leurs prêches la décapitation de Samuel Paty.
C'est tout à leur honneur dans le climat délétère actuel.
Mais les politiques n'ont rien à faire dans cette démarche (Pecresse, Bertrand, Emmanuelli... cités dans la presse). S'en mêler revient à reproduire les erreurs que représentaient le soutien municipal apporté à certains Imams ou associations "sympathiques", dans l'espoir d'assurer l'ordre public.
La loi de 1905 interdit à l'état, ses élus ou ses fonctionnaires de se mêler des affaires de culte.
Mais elle leur permet d'encadrer les manifestations collectives et publiques. Association loi 1905 et pas 1901; liens avec des états étrangers, financement, prêches en français, actions contre les injonctions contraires à notre droit (statut et éducation des femmes)...
N'essayons pas de trier les bons et les mauvais musulmans, mais sanctionnons sans faiblir tous les actes contraires à nos lois, quels que soient les motifs avancés par leurs auteurs.
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