Richard Ferrand, a dénoncé le 8 février 2020 une tentative d'incendie volontaire» à son domicile privé.
Avant le président de l'Assemblée nationale, qui a porté plainte pour cet acte grave,des dizaines de parlementaires ont subi des agressions à des degrés divers, depuis le début du mouvement des Gilets jaunes (environ 80 parlementaires, selon des chiffres compilés par RTL).
Venir en meute et de nuit agresser, même verbalement, une ministre et sa famille ne constitue pas une manifestation. C'est au minimum un délit, et peut-être un crime. Les journalistes qui minimisent parfois l'importance de ces pratiques devraient savoir que l'intimidation physique de ses opposants politiques constitue une des démarche de base des mouvements totalitaires.
Donc aprés l'indignation et la sympathie, où sont les reportages précis et suivis dans la durée sur la réponse pénale (ou son absence) à ces infractions ? Où en sont les enquêtes ? Quelle est l'incrimination pénale retenue pour chacun de ces faits ? Et quelle est la peine encourue ? Est ce adapté ?
S'il vous plait, politiques et surtout journalistes, ne vous contentez pas d'un coup de menton, pour immédiatement passer à autre chose. Si les media doivent feuilletonner, un feuilleton sur la réponse pénale face aux violences politiques en réunion, précis et étayé, en vaut bien un autre.
Chacun sait que si on laisse les minorités vociférantes maintenir une pression violente sur la démocratie, à la fin ce sont les citoyens ordinaires qui perdent, et le totalitarisme qui gagne.
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