Il est plus facile de s'en prendre au gouvernement que d'assumer nos propres responsabilités !
Le temps de diagnostic trop élevé des tests PCR vient d'abord du corporatisme des Labos privés qui souhaitent conserver la manne du revenu des tests mais doivent envoyer les échantillons sur des plateformes centralisées, d'où les délais. On refuse d'utiliser les plateformes universitaires ou celles des Labos vétérinaires aussi par corporatisme.
Et les vétérinaires, spécialistes en épizooties, n'ont ils pas quelques conseils à prodiguer à des confrères médecins, plutôt portés sur le soin individuel ? Médecine du troupeau ou soins individuels ?
Reproches et contournements "astucieux" sont légion :
- Lorsqu'ils doivent prendre le train, certains pour échapper au port du masque, emportent de quoi grignoter toute la durée du voyage.
- Il faut co-produire avec les élus locaux les mesures de restriction ; mais les élus marseillais, comme d'autres, ne préférent-ils pas fustiger le gouvernement "autoritaire" plutôt que d'assumer ?
- Quand à nos pauvres chéris, brimés pendant les vacances et privés de soirées alcoolisés, que faut-il en dire ? Comme la cigale, ils vont se réveiller fort démunis devant la crise économique et le chômage qui se profilent en partie à cause de l'inconséquence d'une minorité trop nombreuse.
Nous voudrions tous pouvoir passer à autre chose, que tout revienne à la normale, mais ce ne sera pas le cas. Sortons du déni ! Nous allons devoir vivre encore au moins deux ans avec les problèmes sanitaires, davantage avec les problèmes économiques.
Les seules mesures efficaces pour pouvoir préserver au maximum l'activité économique et les autres activités collectives indispensables, comme l'enseignement ne dépendent que de chacun d'entre nous :
- réduire la fréquence et le nombre des interactions,
- respecter les distances,
- porter un masque autant que possible,
- se laver les mains.
Alors, en avant, ferme et droit, et cessons de chouiner et de chercher des boucs émissaires. Comme toujours notre avenir est entre nos mains, collectivement, et pas dans celles de nos gouvernants.
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