François Fillon admet publiquement que la société Française a des problèmes avec la religion musulmane.
Mais toutes ces prises de position sont sans réelles conséquences pratiques. Assez de mots et de postures, des actes !
D'abord un peu plus de rigueur dans l'attribution des titres de séjour et le suivi des demandeurs d'asile. La capacité et la volonté de s'intégrer à notre société de manière constructive doit être un critère déterminant. Le refus de serrer la main de la préfète pendant la cérémonie de naturalisation vaut plus qu'une amende de 750€. Le refus affirmé de nos lois et de nos valeurs doit entrainer la résiliation, des titres de séjour.
Mais aussi enseignement obligatoire et renforcé de la langue et instruction civique pour les nouveaux arrivants, en particulier les femmes; Et attaquons nous aux ghettos : un seuil minimum de logements sociaux, c'est bien mais un seuil maximum est aussi indispensable; et revoyons la carte scolaire.
A partir d'un certain seuil, la quantité devient qualité.
Quelques voiles ou kippa ou croix sont sans importance, dans la diversité de la société. Mais lorsqu'ils deviennent trop concentrés géographiquement, une pression s'exerce, implicite d'abord puis explicite. Ceux qui deviennent minoritaires plient en silence ou déménagent. Un quartier est perdu, avec son propre ordre social qui n'est plus celui de la République.
Le phénomène est documenté partout dans le monde, aux USA bien sur, mais aussi en Israël avec les ultra religieux. Pourquoi notre société se croit-elle différente ?
Il ne s'agit pas de renoncer à notre humanité ou à notre générosité, de refuser d'accueillir ceux qui souhaitent nous rejoindre ou cherchent un abri. Mais si l'intégration exige des efforts d'adaptation pour les nouveaux arrivants, elle exige aussi des moyens et une politique adaptée de la part de la société d'accueil. Cependant, si nos lois et notre manière de vivre ne leur conviennent vraiment pas, a fortiori si cette opposition s'exprime violemment, nous devons sans faiblir leur demander de passer leur chemin.
Laissez votre commentaire