"Erreur tragique : juger une politique sur ses intentions et non sur ses conséquences"
Il serait vraiment extraordinaire qu'un homme politique annonce de mauvaises intentions "exterminer les pauvres" par exemple, pour justifier sa politique. Les intentions affichées sont donc inévitablement louables, et peuvent donc être ignorées.
Ou plus exactement, seuls comptent les résultats effectivement obtenus rapportés aux intentions affichées.
Les exemples de contre performance sont légions, de la lutte contre le chômage à la politique économique, et ce quelque soit la couleur politique du gouvernement : la classe politique dans son ensemble a fort peu de considération pour les faits, l'expertise ou la science.
Mais un des plus symptomatiques se trouve dans la politique du logement : suivant les estimations, nous y consacrons de 70 à 80 milliards d'argent public chaque année. En conséquence, la France est le pays où l'on doit consacrer la part de ses revenus la plus importante pour se loger, pour des logements en moyenne peu spacieux et peu confortables. mais personne ne songe à remettre en cause l'intervention publique dans ce secteur, ou simplement n'envisage une évaluation objective des résultats.
Bien au contraire, les règlements s'empilent, chacun réduisant la liberté de choix des citoyens, augmentant la dépense publique et n'obtenant jamais les résultats annoncés. C'est donc que l'on n'en pas fait assez et on en rajoute une couche, aggravant le problème, ad nauseam...
La seule véritable solution consiste donc à s'attaquer résolument au despotisme du politique, en limitant résolument les moyens de la sphère publique et ses domaines d'intervention.
Les théoriciens libéraux considèrent que 15% du PIB de dépenses publiques pour assurer les fonctions régaliennes, constituent un optimum. Sans aller aussi loin, nous pourrions dans un premier temps viser les 38% des USA.
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