Le délit d'apologie du terrorisme commence avec le renvoi "à torts partagés" de l'agresseur et de la victime.
Il conviendrait peut-être de mettre devant leurs responsabilités pénales tout ceux, partis politiques, ONG et citoyens "éminents" qui refusent de condamner clairement les actions récentes du Hamas.
Mais condamner le Hamas, sa doctrine et ses agissements, ne vaut pas soutien à la detestable politique de l'êtat d'Israel.
Contrairement à ce que l'on lit couramment dans nos médias Israel n'est pas une véritable démocratie où tous les citoyens auraient les mêmes droits. C'est en fait une "ethnocratie", pour ne pas dire une théocratie, dans laquelle le gouvernement est exercé par des juifs exclusivement et si la minorité de citoyens Isaraéliens d'origine arabe dispose de droits probablement largement superieurs à ceux de n'importe quel citoyen de tout autre pays de la région, elle ne dispose néanmoins pas des mêmes droits que les citoyens Israéliens juifs.
Dans un autre domaine, la politique de colonisation rampante de la cisjordanie ou les conditions de vie dans la bande de Gaza sont intolérables et peuvent être imputées à la politique, de plus en plus extrémiste du gouvernement Israélien.
Alors où s'arrete la contestation légitime des actions d'un gouvernement, la résistance, et où commence le terrorisme ? Les extrémistes des deux bords veulent à tout prix empécher ce débat. Et on peut craindre que les actions récentes du Hamas les ait fait beaucoup progresser vers cet objectif.
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