L’hôpital doit pouvoir sortir de son carcan bureaucratique et corporatiste.
L’objectif est clair :
- économiser des frais de gestion inutiles,
- assouplir la gestion des personnels
- améliorer la coordination et la coopération entre public et privé.
Et l'état serait bien inspiré de faire en sorte que les stocks d'heures sup accumulés avant et pendant la crise soient payés immédiatement et sans barguigner.
Mais combien de mois de gréves et de manifestations pour mettre en place le programme minimum indispensable :
- un statut unique, fondation à but non lucratif, pour tous les hôpitaux ?
- Un véritable chef d'établissement, médeçin ou non, avec les moyens et les résponsaabilités de sa charge
- Abrogation du statut de la fonction publique hospitalière et du carcan des 35 heures, remplacés par une convention collective des personnels de santé, publics ou privés ?
- Couper le lien hiérarchique entre les ARS et la rue de Ségur ?
A contrario la puissance publique au niveau national et Européen doit pleinement assumer son rôle d’acheteur dans la filière d'approvisionnement en médicaments :
- constitution de stocks de principes actifs,
- filières "locales" (Européennes) de fabrication de génériques et de vaccins,
- négociation centralisée
- du prix de ces médicaments,
- du niveau de remboursement par les assurances,
- des volumes à produire
- des capacités de montée en charge en cas de rupture d'approvisionnements
- financement de la recherche pour éviter que des Labos privés ne bénéficient de rentes d'exclusivité pour des dizaines d'années. Ne serait-il pas préférable d'acheter des licences de production pour les molécules nouvelles, dont le coût prendrait en compte la contribution des uns et des autres au développement ?
Vaste programme ! Aurait dit Charles. Avons nous été suffisamment secoués pour remiser nos vaches sacrées à l'étable et nous attaquer avec pragmatisme aux problèmes ?
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