Il n'y avait que de mauvaises solutions et donc la tentation d'en finir au plus vite.
On pouvait certes organiser un scrutin, mais certainement pas conduire une campagne électorale normale. La campagne du premier tour a été viciée, celle du second, impossible.
Mais si on avait pris la décision de reporter tout le processus des élections locales et sénatoriales en 2021, avions nous la garantie que la situation sanitaire aurait été meilleure ? Entre temps, le mandat des élus sortants devait être prolongé. Mais le gouvernement avait besoin à court terme du soutien opérationnel des élus locaux pour conduire déconfinement et relance.
Quoi qu'il en soit, la décision devait être débattue au parlement, avec un vote officiel, même si il n'etait qu'indicatif. Dans la situation volatile de notre démocratie, plus que jamais, nos représentants doivent assumer leurs responsabilités.
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