L'efficacité des Services Sociaux d'aide à l'enfance a recemment été mise en cause.
Pour avoir du les côtoyer pour gérer le grand âge de ma mère, j'ai pu constater que les services sociaux disposaient d'un pouvoir d'intrusion considérable dans la vie des gens, parfois pour certains intervenants sans l'expérience ou la distance qui seraient indispensables.
Et lorsqu'on est tombé entre leurs mains il est bien difficile de s'en extraire, bien pensense et corporatisme se renforçant mutuellement.
Vaut-il mieux vivre chez soi avec le risque de passer quelques heures par terre sans arriver à se relever ou être enfermé contre sa volonté dans un mouroir sur-médicalisé ?
Les tuteurs professionnels, rémunérés au pourcentage des biens gérés, sont en conflit d'intérêt manifeste; Juges et greffiers sont trop débordés pour les controler réellement. Et les prédateurs d'héritage qui existent aussi, apparemment plus fréquents qu'il ne faudrait, nourissent la défiance institutionnelle..
En ce qui concerne spécifiquement les enfants, la France rend l'adoption extrêmement difficile et privilégie de fait le placement. Toujours notre tropisme pour les solutions publiques, qui évitent tout engagement individuel.
Pourtant la bonté et la bienveillance ne manquent pas dans notre société. Pourquoi ne pas faciliter l'adoption simple, qui préserve le lien avec les parents biologiques, tout en manifestant un engagement à plus long terme que celui d'une simple famille d'accueil ?
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