Une corrélation statistique ne démontre pas forcemment des liens de causalité. Pourtant...
On ne peut gérer que ce que l'on mesure : état de l'existant, objectifs, plan d'action, suivi des résultats, réorientation des actions en fonction des résultats. Mais le propre des idéologues c'est de refuser les faits, surtout ceux qui pourraient invalider leurs a priori.
Hors l'offre politique est noyée sous l'idéologie même au niveau municipal.
Les anathèmes "mesure de droite" "il trahit la gauche" sont bien commodes pour éviter d'aborder les questions difficiles et tuent le débat rationnel.
C'était l'intérêt de la démarche d'Emmanuel Macron : refuser l'approche camp contre camp et tenter d'aborder les problèmes de manière pragmatique. Mais les commentateurs, les media en particulier, par paresse ou incompétence, refusent cette approche sous l'angle des faits et de l'efficacité. Ils s'évertuent à remettre sur toute action une grille de lecture idéologique : mesure de droite, de gauche ; infléchissement social, encourageant les discours politiques à mépriser les faits et les chiffres, à se complaire dans des polémiques totalement vides de contenu pratique...
La raison et les faits sont submergés sous l'idéologie, réduisant encore l'offre politique et les taux de participation, au profit des extrêmes les moins raisonnables. Mais ils sont élus et le résultat des élections dépend du comportement des citoyens.
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