La violence de rue, nimbée de romantisme révolutionnaire, est acceptée par trop de Français.
Les manifestations doivent être déclarées et sécurisées. Mais aucune violence n'est acceptable ni ne doit être tolérée.
D'après ce que l'on peut lire dans la presse pour les personnes condamnées, les incriminations retenues semblent minorer les faits et les peines prononcées ne sont pas significatives : quelques mois de prison avec sursis.
Certains gilets jaunes accusés d'avoir participé à l'incendie de locaux de Vinci s'indignaient d'être traités comme des criminels. Mais l'incendie volontaire EST un crime et l'action en bande organisée un facteur aggravant.
De même la violence en réunion contre des dépositaires de l'autorité publique est un grave délit, surtout si des armes par destination sont utilisées. L'appel à la violence, à la haine, les menaces et les insultes publiques contre le Président de la République ou d'autres élus sont aussi des délits ou des crimes.
Sur tous ces faits, la réponse judiciaire devrait être systématique : interpellation, constat de flagrance, jugement en comparution immédiate et sanction effectivement éxécutée. La qualification des faits ne doit pas être édulcorée sous des prétextes d'opportunité sociale ou politique et les peines prononcées devraient être dissuasives, réellement.
Le premier des biens commun en République, c'est la sécurité de tous dans l'espace public. Et l'Etat en est le garant.
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